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Lullabylily
7 janvier 2009

Ce qu'on raconte quand on a bu ...

Et  il y a ces moments là où tu as un instant de lucidité ou tu gardes le contrôle de toi-même et résiste à cette fausse inertie. Refuser son corps de sombrer dans les délices de l’incontrôlable sans soumettre opposition à cette tromperie fausse l’œil.
Regarder les souvenirs uns à uns. Confrontation avec le temps avec pour seul juge la raison.
Aller-retour de l’enfer à l’enfer. Illusion, illusion, illusion.

J’ai pensé à quelque chose, en tournant la tête c’est partie. Un mégot de cigarette. Je vois des visages. Ceux que je connaisse. Même qu’un peu, les copains de buverie, les rencontres fortuites/gratuites dans une boite de sardine, tous ces visages. En petites bulles éclatés les couples sont eux aussi dissout, ils sont tous là partout, disparaissent / apparaissent au grès de leur bon vouloir, même si peut être une solution métaphysique/équationnelle peut être formulé et approuvé.
En fait c’est selon le bon vouloir des gens, que tout ce passe. Il serait illogique de pouvoir calculé et le prouver scientifiquement que l’homme agit selon une logique de la sorte, en adéquation avec le temps de l’estimation de l’action à l’acte finale. Un marionnettiste, non plus.

Marionnette, marionnette.

J’ai la tête qui tourne. Ca y est j’ai à nouveau perdu le contrôle. Je ne suis plus moi-même, je ne suis qu’un fantôme à 2 de tensions pianotant sur son clavier comme un magnifique et noble instrument, c’est moi, en dehors de moi. Outside. Je ne peux pas nier qui je suis, dans cet état, je me vois absolument agir, et faire, et me sentir hors de moi.(Parce que ce que j’écris c’est de la merde dont je vais en rire demain.)
Hô, je plane. Je suis un ange, mais non, mon visage s’illumine et me sort un sourire désagréable et terrifiant. Des cornes me poussent. Devil dans les ténèbres de la terre. Bleue, mon cul. My hass. D’abord.
Bref je plane et ma tête me tourne. Voilà, j’en suis là. A écrire des conneries avec un jugement réduit du à une tentation soudaine mais pas anodine de changer de sujet sans transition.

Transition.

Intro : les couleurs sont phénoménales. On juge par rapport à elle. Extraordinaire…

Part 1 : je cogne ma tête contre une bouteille d’eau, ma gorge reste sèche.

Part2 : Elle à une de ses voix. J’en tremble, j’en souffre, j’en prends pleins la gueule, en gros. Toutes ces sensations qu’elle provoque en moi. C’est bizarre. J’ai juste envie de crier, râler, chialer, tout ce que j’ai en moi. Brutalement montrer qui je suis au monde. Ce n’est pas un mystère. Ce que je sais se qualifie peut être, mais je ne connais pas le nom qu’on lui donne (sais pas ce nom qu’on lui attribut). D’autant que les avis peuvent aussi diverger sur le sujet. Qui me pique dans le cou, ca me fait mal. Il n’y a rien. Je suis parano ? Et voilà que je me frotte le cou. Mais anyway, qu’importe. Elle est aussi étrange que tout ce qui m’entour. Loin de là l’idée seule de dire qu’elle est banal. Mais pour ce moi, ce monde c’est un foutu basard, un bordel déguisée, enfin bon, elle* n’a rien de comparable, c’est juste l’univers que je ne saurais expliquer, que je présente tel qu’étrange.
Qu’elle était la chanson d’avant ?

WESTERN EYES.

Je pleure. Elle me déchire le cœur , il s’éparpille doucement sur ma peau qui frissonne. Comme de légère plume d’oiseau. Je suis confuse. La bouche horriblement sèche. Je suis un disque rayé, peut être. Mon violon ne s’accorde plus correctement ces quelques jours et mes cordes usées crient timidement mon désespoir. La vérité c’est que je ne sais pas. Je me perçois souvent comme une note tremblante et hésitante d’une main malhabile sur un violoncelle. Débile. Et parfois je sais quoi faire et je fonce tête baissé n’ayant pas peur de briser les obstacles devant. Un vrai taureau. Poule mouillée la plupart du temps, mais face à un adversaire/alliée redoutable : la vie.  Sur demande quand même. Devis, et tout le blabla. Parce que le contrepoids de tout ça, c’est le résultat. Rien au monde ne prend tant d’importance dans la vie d’un être humain que de voir par ses propres yeux la concrétisation finale/le résultat de leur actes et les conséquences que cela va impliquer dans la vie. Nous sommes dans l’arène, dès notre naissance, un échiquier géant entre je et tu (tu et je)  que l’homme avance case à case (mauvaises et bonnes) pour se faire bouffer/contre attaqué/ riposter/ attaquer. C’est vrai, quoi, ça se tient ce que je raconte. C’est juste une métaphore pourrie pour dire que nous jouons tous à un grand jeux. On agit s’en prends plein la gueule de conséquence mais on attend d’abord de voir le resultat de ce qu’on a fait pour ensuite décider de comment réagir.

Le schéma plus simple que je pourrais trouvé pour mieux expliquer mes mots et mes phrases décousues, serait :

Vous faites quelque chose (action) => arrive la conséquence => qui déterminera si : * On attaque
• On se défend (en se mettant sur ses gardes)
• On recule (on prend la fuite)
• On riposte (en contre attaquant sans réfléchir quitte à faire une grosse connerie)

A partir de là  L’ACTION (post Conséquences) qu’on va lancer au jeu impliquera une nouvelle conséquence qu’on ne cesse de répondre en action/contre conséquence/action/conséquence…
La boucle infernale du jeu qui a pour seul règle d’agir. La seule échappatoire du jeu, si l’on tient absolument à quitter la partie serait : Exit = Le suicide. Même si en faisant ce choix il n’y a plus aucune possibilité de revenir dans le jeu.
The game.
Il y a pas de mode pause, on joue où on se fait bouffer cruellement par la vie.

Et NON je ne badtrip pas, je vais bien, tout va bien.


Je voudrais que ca s’arrêt de tourner bordel de merde !
J’aime bien écrire des blocs, mais là je divague. Je ne suis plus moi-même alors ? Ou l’inconscient de moi-même qui se ramène a la surface genre : hey hello je suis le toi que tu refoules en te persuadant que la fade toi imaginaire est la réalité. Je suis, toi ! La vraie. Ca te fout un coup, ma belle ? Faut pas avoir les boules, moi j’trouve que …
Et là tu lui coupe la parole genre : Ta gueule, je ne t’accepte pas !
Et là, grosse crise de panique, tu te rends soudainement compte « pouf » que tu ne t’acceptes pas tel que tu es. Ouais, tu dis, le beau speach comme quoi je n’ai aucun complexe c’est bidon. Il  éclate devant toi comme une bouteille de bière qu’on jette pour s’amuser contre un mur. Paf, la claque que t’avais pas vu venir en te disant simplement que tout irait bien. Comme si. Comme si tout va bien, le jeu est pourri et on se convainc que tout va bien. C’est amusant comme on est bête, comme on est vain. Comment on croie dupe ment à des conneries toute pourries aussi.

Je ne suis pas amère, juste bourrée.

Parce qu’en fait j’y croie. Aussi con que cela puisse paraître, j’y crois foutrement fort à la vie. Et je joue le jeu, peut être pas à fond tout le temps, mais j’y suis, et je me démène pour garder un équilibre, le résultat à mes yeux le plus satisfaisant. Bordel,  oui j’y croie dur comme fer à la vie. Et je ne suis ni nostalgique mélodramatique a tique et tendance suicidaire, je suis une euphorie folle qui se balade entre vous. Et moi je trouve ça cool.

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Commentaires
L
mdrr C'est dingue ce que je raconte comme connerie! Merci Basile je lirais du Kerouac quand j'aurais le temps, :) mdrrr
B
Genial! tu devrais lire du kerouac tu aimerais!
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